Monday, February 28, 2011

Moviebarcode



The Birds (1963) in barcode. 


Il faut en regarder plusieurs avant de bien voir les nuances. Certains films Ran ou Seven font même apparaître des visages ou des formes...


Watch few of them to see the difference. Sometimes you can see faces or strange forms...


http://moviebarcode.tumblr.com/

Tuesday, February 22, 2011

Notre nouveau podcast LE CLOU/Our new podcast THE HIGH POINT




LE CLOU (in french) The high Point (english) Who said french people can't do a good talk show ? The High Point podcast NEW !

C'est un nouveau podcast (ça s'écoute), enfin j'oserai dire le premier podcast français original qui a mon avis tient la route sans se prendre au sérieux. 
Ecoutez-le chez vous, au bureau, à la plage, en scoot, dans la rue ou pourquoi pas en faisant l'amour... 

Autour de la table Eric Huc, Pascal Forneri, Philippe Soudée et votre serviteur

Au programme : Marlboro, Win Wenders, la Normandie, Werner Herzog, Justin Bieber, Georges Bataille, Boing Boing, des Lolcats, et bien sûr Carla et du Champomy...

Ecoutez sur SoundCloud



LE CLOU

Culture, médias et Champomy, en bonne compagnie.
Une émission proposée et animée par Eric Huc, avec
Philippe Soudée, Thomas Cazals et Pascal Forneri. Réalisation technique Gaël Maffre, logo Flora Gressard. 


Cliquer sur s'abonner, l'émission se télécharge et vous pourrez l'écouter ensuite dans votre itunes c'est par ici : 


Monday, February 14, 2011

Cinéphages ou cinéphiles ? (3)

A l'époque de la naissance de Youtube, début 2005, sur mon blog j'écris ce texte : Flashback

Le casse de la cinémathèque ou comment pirater Jean Pierre Melville

Cela fait des années que je ne suis pas allé à la Cinémathèque. Trop loin de chez moi, plus le temps… J’ y ai vu des dizaines de films alors que j’étais étudiant en cinéma. Aujourd’hui, j’ai une ligne ADSL et j’ai dû télécharger trois films en deux ans, Warriors de Walter Hill, Snake of June de Shinya Tsukamoto et le troisième j’ai oublié.

Récemment, un ami m’a dit « je me suis fait l’intégrale Jean Pierre Melville sur Internet ». Stupeur, je savais qu’on pouvait télécharger pas mal de films sur les réseaux Peer to Peer, mais de là à se faire l’œuvre intégrale d’un réalisateur en 20 gigas, l’idée ne m’avait même pas eflleuré. Télécharger l’intégrale de Jean Pierre Melville, c’est une preuve de bon goût, mais c’est tout de même du travail : 15 films à télécharger, il faut le vouloir. J’ai alors compris que ces réseaux étaient devenus la plus grande cinémathèque au Monde.

Une chose m’a particulièrement frappé lors de cette discussion. J.B a vingt cinq ans et apprécie le cinéma comme certains de mes élèves de Terminale (option cinéma), avec intelligence et goût. J.B n’a pas de carte annuelle de la Cinémathèque Française, mais dispose d’un Ibook G4 (a 1euros labellisé Jean Pierre Raffarin) et d’une connexion à haut débit sur Internet. L’intégrale de Jean Pierre Melville voilà comment il se l’est faite.

L’intégrale Jean-Pierre Melville : Mode d’emploi

1) Passage obligé pour les intégrales, l’IMDB, l’Internet Movie Data Base, pour la filmo complète du gars. J.B n’est pas un spécialiste de Jean Pierre Melville, il connaît le réalisateur par l’influence qu’il a sur certains réalisateurs contemporains, John Woo et Quentin Tarantino en tête . 2) Recherche d’un site Internet avec des liens « bittorent » pointant vers les œuvres du maître. 3) J.B lance les liens en téléchargement et ensuite attente (1 jours, 2 jours, 1 semaine), tout dépend de la vitesse de connexion dont il dispose. Télécharger un film, ce n’est pas comme télécharger un morceau de musique, c’est souvent long et chiant 4) Une fois le téléchargement effectué et les films enregistrés sur son ordinateur, J.B va utiliser un logiciel de visionnage de vidéo Quicktime, Windows Media Player ou un logiciel français "VLC" de lecture de fichiers vidéos. « Son » festival Jean Pierre Melville peut commencer.

Depuis, cette année je suis retourné à la Cinémathèque voir Le cercle rouge sur grand écran et j'ai abonné ma fille (13 ans), pour 10 euros par mois. Elle n'y est encore pas allé. Mais elle a promis de le faire...

Jean Luc Godard's Schick Commercial ? (1971)

Thursday, February 10, 2011

If we don't, remember me


“Faith is a torment. It is like loving someone who is out there in the darkness but never appears, no matter how loudly you call.”



“Then I realized what it was. The music coming up from the floor was our old friend Ludwig van and the dreaded 9th Symphony.”



“Every god is a god of death.”


Un mouvement, un visage, une caresse... 24 images/seconde et une seconde de cinema pour raconter une histoire.
One move, one face, a stroke...24 frames per seconds, and one second for telling us a story.

Sunday, February 06, 2011

Cinéphages ou cinéphiles ? (2)


En 1997, grâce à IMDB, nous avons les infos, les notes, les castings complets sur des centaines de milliers de films. Ne manque plus qu'avoir accès aux films. En 1999, Shawn Fanning créé Napster, une plateforme sur le web permettant aux internautes d'échanger d'ordinateur à ordinateur (peer to peer) des fichiers de musique. En deux ans (Napster ferme en Juillet 2001), Fanning révolutionne définitivement la manière de consommer la musique et ébranle les fondamentaux de l'industrie du disque. Napster ne fait pas que révolutionner l'accès à la musique. Il modifie profondément, de manière définitive et globale l'accès à la culture populaire musicale.

Juillet 2000, la bulle spéculative, explose. Les acteurs se recentrent, certains disparaissent (adieu supersecretaires.com...), de nouveaux groupes de communication naissent. Le business se consolide en attendant les jours meilleurs. A l'époque en France on compte a peine 8 millions d'internautes. Enfin en 2004, l'accès au haut débit se démocratise et la barre des 25 millions d'internautes est franchie. L'accès est plus rapide, plus performant, des données au volume plus important qu'une image ou un son vont pouvoir circuler librement . Le web va s'animer. 


Le nom de domaine YouTube.com est activé le 15 Février 2005. Les trois anciens employés de Paypal Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim, ouvrent sur le web une nouvelle ère, celle de l'image animée. En quelques mois YouTube se révèle être une véritable boîte de Pandorre pour les amateurs de cinéma : Bande-annonces, extraits, interviews de réalisateurs...Tout y est, ou presque. YouTube offre alors aux cinéphages et cinéphiles ce qu'ils n'auraient jamais cru pouvoir rêver : l'ébauche d'une cinémathèque à domicile. Mais la durée des films mis en ligne est limitée (9 puis 15 minutes). Et le film Ben-Hur de Wiliam Wyler en fait 214. Que faire ?



Friday, February 04, 2011

Cinéphages ou cinéphiles ? (1)





















C'est à la sortie de l'avant-première du curieux film d'Ivan Chaumeille, Avec François Châtelet, un voyage différentiel, que j'ai eu cette discussion. Savoir si le public de cinéma présent sur Internet est aussi un public de cinéphiles, ou s' il se contente d'absorber, de stocker ou d'effacer les films qu'il regarde. Mon amie Rita Bukauskaite, m'affirme que pour elle sur Internet il n'y a que des cinéphages voraces. Internet ne serait donc pas un lieu de cinéphilie.

Pourtant l'histoire d'Internet commence par une histoire de cinéma avec la publication le 17 Octobre 1990 (avant même le premier logiciel pemettant de naviguer sur le web Mosaic), des premières listes de films et de crédits créées par le futur fondateur de l'Internet Movie Database (IMDB), le très discret Col Needham. Rapidement le forum s'étoffe et accueille les données concernant près de 10.000 films et séries télévisées. Nous sommes en 1990 et le web n'existe pas encore. Jusqu'en 1993 le forum rec.arts.movies movie database, s'étoffe. Les premières recherches se font par emails. Vous envoyez votre question au forum, vous obtenez un email de réponse. La première version web et graphique de IMDB est hébergée sur les serveurs de l'Université de Cardiff (Pays de Galles). En 1997 la base données est cent fois plus vaste qu'en 1990. Aujourd'hui, IMDB reçoit la visite de 100 millions de visiteurs par mois, fait partie du giron du groupe de Jeff Bezos Amazon et vient de fêter ses 20 ans de service.

Il y a vingt ans, une poignée de cinéphiles a donc créé ce qui est auourd'hui le site de référence du 7eme art pour le grand public et les professionnels du cinéma. Mais IMDB ne pense pas, n'analyse pas et donc ne peut critiquer, argumenter, défendre, attaquer, mettre en perspective... La critique cinéma est-elle morte le 17 Octobre 1990 ?...

IMDB a fait réaliser pour son anniversaire de nombreux témoignages d'acteurs, réalisateurs et actrices sur le cinéma. Ici l'actrice Blake Lively (née à Tarzana (!) en 1987) héroïne de Green Lantern (2011)



Thursday, February 03, 2011

"Everything is a remix" by Kirby Ferguson


Everything is a Remix from Kirby Ferguson on Vimeo.



Everything is a Remix Part 2 from Kirby Ferguson on Vimeo.


On le savait déjà. Les grands films (ou les mauvais grands films) sont directement inspirés d'autres films. Everything is a remix. Ici la démonstration de Kirby Ferguson est magistrale.