Vu hier à la séance de 21h30 au cinéma le Max Linder à Paris. Cette salle donne l'impression d'être une salle qui vieillit (mal)..."Eternal sunshine of the spotless mind" de Michel Gondry participe à l'idée de faire un film qui se situerait après le cinéma. Gondry ne raconte pas une histoire, il la "creuse". L'intrigue créée par Charlie Kaufman est encore une fois minimaliste, et pourtant les personnages de Gondry atteignent une sorte de troisième dimension émotionelle qui jusqu'alors était exploitée par les cinéastes d'une manière "à plat". On pourrait dire que Kaufman écrit des histoires d"hypercinéma"...
hypercinéma ? cinéma après le cinéma ? non, rien de tout ça, vraiment. juste la vision sensible, personnelle et brillante d'un thème récurrant dans le cinéma d'aujourd'hui. certains feront "total recall" ou "vanilla sky" et d'autre feront eternel sunshine, parcequ'ils auront le bon gout de ne pas passer à coté du sujet...
ReplyDeleteKauffman impose une marque de fabrique qui relève plus du concours Lépine que d'un traité de philosophie appliquée, mais contrairement à Mr Night Shyamalan, il prouve que l'on peut creuser une petite méthode d'écriture perso sans se prendre les pieds dans son propre tapis...
peace.
Le concours Lépine c'est un peu dur, non... Ca revient a dire que tout processus d'écriture aurait avoir avec une "technique" d'écriture. Ca me semble un peu réducteur. Hypercinéma c'est dans le sens ou Gondry et Kaufman travaillent plus dans le cadre d'une perception non linéaire du film, à la manière d'un Godard, mais en se débarassant des références nostalgiques au cinéma. Même s'il s'agit d'un film sur la mémoire, "Eternal Sunshine...", n'est surtout pas un film nostalgique.
ReplyDeleteLe film de Gondry est classé comme 4eme meilleur film de SF de tous les temps sur Internet Movie Database. Avec la note de 8,5/10. Alors là y-a un truc que je piges pas!! Si quelqu'un peut m'expliquer...
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