Thomas Cazals

Friday, March 25, 2011

C'est la guerre ! This is war !


On le savait : les nouvelles technologies sont des armes de destructions à la fois douce (en apparence) et massives (en réalité) - en fait totalement pernicieuses – à l’usage des hackers en herbe de la planète. Depuis quelques mois, si le théâtre des opérations reste encore tout à fait physique, c’est bien dans le virtuel que les batailles les plus féroces se déroulent et se multiplient. Contre la censure, pour l’accès permanent ce bien vital et hautement stratégique qu’est devenue l’information.

Par Thomas Cazals

(Publié dans le magazine Chronicart-Avril/Mai 2011)
Dernièrement, la ménagère de plus de 50 ans n’a pas tout compris : elle a été submergée par un data déluge qui, depuis les révélations du site Wikileaks, n'a cessé de s'abattre à la une des journaux télévisés français. A l'occasion des révoltes arabes, notre spectatrice assidue a entendu David Pujadas ou Claire Chazal parler tous les jours de : données, serveurs, wiki, piratage, cyber-attaque, Facebook, Twitter, réseaux sociaux, coupure d'Internet... même le bon vieux « cyberespace » est à cette occasion revenu dans toutes les bouches. Alors notre ménagère a zappé, elle est passée sur M6. Elle n'est pas la seule : pour preuve, les audiences exécrables enregistrées par les journaux TV à ce moment-là. Lors de la deuxième Guerre du Golfe (1990-1991), déjà, le réflexe des téléspectateurs français avait été similaire. Nombreux sont ceux qui, à l'heure de la messe, privilégiaient Canal +, installant définitivement le succès des Guignols de l'info qui dénonçaient alors une énième tentative de manipulation à grand échelle de l'armée américaine. 

Chute du Mur de Berlin (Non.1989)
A l'époque, il s'agissait déjà d'une forme de guerre de l'information grossière. François-Bernard Huygue nous rappelle que les premiers faits révélateurs en la matière sont plus anciens, qu’ils apparaissent à la fin du XXe siècle, c’est-à-dire il n'y a pas si longtemps : « Le concept de guerre de l'information né à la fin des années 80, après la chute du mur de Berlin, en grande partie dans la pensée stratégique américaine. Elle consiste à faire croire des choses aux gens, à faire baisser le morale des vos adversaires, à trouver des alliés ou a justifier de vos actions ; bref, à contrôler l’opinion public. Aujourd'hui, toute guerre est devenue une guerre de l'information dans la mesure où elle doit être accompagnée d'un traitement médiatique par rapport à ce que nous voyons de la guerre en question. Le but des guerres, aujourd'hui, consiste à convaincre les opinions publiques qu'on a gagné ». Alors que dans les années 80-90, la guerre de l'information se menait via les ondes radios ou les écrans de télévision, aujourd'hui, le théâtre des opérations s'est totalement virtualisé. La guerre s'est dématérialisée, informatisée, même si par essence elle s'incarne toujours sur le terrain (sans réel, pas de virtuel ; sans morts, pas de guerre). Désormais, les combats se déclenchent et font rage dans un espace informationnel global, sans plus aucune frontière. Les capacités technologiques des uns deviennent plus complexes à anticiper, les ennemies plus difficiles à identifier et donc à combattre, la stratégie complexe et les moyens d'arriver à la victoire différents de ceux que nous avons connus au XXe siècle. Dans une guerre de l'information, qui est le gagnant ?

Le Caire (Fevr.2011)

Façonner le monde


« Au niveau stratégique, l'enjeu est le façonnage du monde tel que les porteurs d'idées voudraient qu'il soit. C'est une guerre des idées ou par les idées et elle est à construire dans la durée, en amont, pendant et surtout après la résolution du conflit ». Pour le Colonel François Chauvençy du CICDE (Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations), Il ne suffit pas de gagner la bataille de l'information pour gagner la guerre. C'est une des conclusions qu'on peut tirer dans le cas récent de l'affaire Wikileaks, ainsi qu’à travers les révoltes arabes en Tunisie, en Egypte et en Libye. On peut considérer que dans le premier cas une bataille pour la transparence a été remportée, que dans le deuxième, une autre a permis d’acquérir pour des millions de gens une liberté d'expression individuelle -dans le troisième cas, naturellement, c’est plus ambigüe. De belles victoires, donc, mais il reste encore à façonner un monde ou des mondes… Pour Nicolas Arpagian, spécialiste en cybersécurité, les réseaux sociaux ont fait apparaître de nouveaux acteurs dans la guerre de l'information. « Aujourd'hui, on se trouve face à des usages de mobilisation, de coalisation avec les réseaux sociaux tel Facebook, ou les sites de microblogging tel Twitter, qui font que des gens ne se connaissant pas mais ayant cette envie d'agir ensemble vont pouvoir se retrouver. On a vu dans ces événements des acteurs qui n'étaient pas sur les écrans radars des gouvernements ou de la police qui s'improvisent militant ; ceux-ci facilitent ou font circuler l'information en mettant à disposition de la cause qu’ils ont choisi de défendre leur matériel informatique, leur réseau, ou leur serveur. 
Au XXe siècle, pour prendre le contrôle d'une révolte, d'une révolution, d'un envahissement d'un pays voisin, il fallait prendre le contrôle de la tour de la télévision, pour imposer son opinion. C'était la première étape pour la prise de contrôle d'un territoire ». Dorénavant, prendre d'assaut la télévision ne suffit plus pour imposer une opinion. Alors quelle peut bien être l'arme la plus efficace dans cette guerre de l'information ? C'est la connaissance. Dans le contexte actuel, si cette connaissance (en fait l’accès à l’information) existe, et qu'elle repose sur une faille, une fuite, une ligne de code dans un logiciel, alors vous avez le pouvoir ! Inutile de faire fabriquer des chars Abrams avec les budgets que cela suppose pour espérer remporter une victoire : la guerre de l'information est de nature asymétrique. C’est toujours David contre Goliath. Cette arme de l'intelligence et de la capacité technique peut se retrouver dans les mains de n'importe quel groupe d'amateurs simplement doués. 250 000 câbles diplomatiques, c'est une somme d'informations, même si tous les spécialistes sont d'accord pour dire que Julian Assange n'a pas percé de très grands secrets : certaines choses étaient choquantes, mais à 99% l'opinion s'en doutait. Seulement si vous accumulez et rendez public des dizaines de milliers de petites surprises, cela devient véritablement signifiant et conséquent (aujourd’hui, seulement 1% des données révélées par Wikileaks ont été rendu public).
Daniel Ellsberg en couverture du Time magazine (1971)

Mais dans l'histoire de la diplomatie, en particulier américaine, comme le rappelle François-Bernard Huygue, il y a toujours eu des fuites : « En 1971, l’analyste américain Daniel Ellsberg a fait publier par le New York Times une somme énorme de documents (7 000 pages), les "papiers du Pentagone", au sujet de la guerre du Viêt-Nam. Cet épisode a préfiguré aux Etats-Unis l'épisode du Watergate qui a entraîné la démission de Richard Nixon. Même chose avec l'affaire du soldat Manning puisque nos systèmes reposent sur beaucoup de documents secrets, beaucoup de données, avec plein de mots de passe. Plus on a de secrets, plus il faut des gens pour traiter ses secrets, donc il y a eu des fuites. La fuite s'est produite et elle va se reproduire… ». Pour Nicolas Arpagian, les fuites de Wikileaks sont certainement liées à une volonté qui a fait défaut aux autorités américaines au siècle dernier, l'ouverture : « Le problème, c'est qu'on a reproché au moment du 11-Septembre à l'administration américaine d'être trop cloisonnée. Chacun ignorant ce que faisait l'autre, ce qui constitue la culture des gens du renseignement. Le balancier est ensuite allé à l'opposé, en ouvrant plus largement certaines données. Il est évident, dans ce cas, qu'il n'est pas normal qu'un soldat de deuxième classe ait eu accès à l'intégralité de ces télégrammes diplomatiques ». Notons comment l'administration Obama (élu en partie car elle a su mobiliser plus de 10 millions de personnes à travers les réseaux sociaux lors des élections de 2009), à travers les déclarations d'Hillary Clinton, a immédiatement diabolisé Wikileaks, en affirmant que c'était une chose atroce pour la sécurité des Etats-Unis. Quelques mois plus tôt, et encore récemment, elle avait pourtant fait un discours de « cyberguerre froide » en indiquant que les Etats-Unis étaient pour la libre circulation de l'information sur Internet et que le pays allait aider les cyberdissidents à s'exprimer dans les pays autoritaires. On s'aperçoit alors que pour un pays, ce genre de système très ouvert qui repose en grande partie sur la technologie a des faiblesses. Hier, c'était un Kerviel, aujourd'hui c'est un Assange. D'ailleurs, comme pour Jérôme Kerviel, on peut se poser la question de savoir quelles sont les véritables motivations de Julian Assange…


Julian Assange à la sortie d'une conférence de presse à Genève


Une guerre du sens

François-Bernard Huygue résume bien l'idéologie du hacker australien : « Ce n'est pas une idéologie très complexe. Il dit que tout pouvoir tend à abuser de son pouvoir et non pas à servir le bien commun ; donc il considère tout pouvoir comme une conspiration potentielle et si "ils" complotent c'est qu'ils doivent s'échanger des documents et messages. Ainsi, son rôle de hacker informatique, c'est de s'emparer de ces documents et de les mettre sur la place publique. C'est vrai, qu'il n'y a pas d'organisation sans secrets et on va voir maintenant se développer dans tous les domaines une véritable guerre du secret ». « Information must be free (l'information doit être libre) », nous dit Assange. C'est son idéal de société de l'information, mais Hillary Clinton nous dit clairement la même chose. Cette ligne de conduite jusqu'à maintenant revendiquée par un certain milieu de hackers informatiques, de développeurs et activistes du logiciel libre, s'emploie et se décline de mille manières différentes. Y compris au sein de la petite nébuleuse de Wikileaks, avec la création le 27 janvier 2011 d'Openleaks par deux ex-adjudants d'Assange, Daniel Domscheit-Berg et Herbert Snorrason. Avec le cablegate, l'image au final rassurante du bon hacker White Hat qui entre dans un système d'information pour y laisser sa carte de visite s'est effritée pour laisser entrevoir celle, moins évidente et plus ambigüe, d'un enchanteur de données qui met le réseau au service de sa propre vision de la liberté d'expression, en alertant une large opinion. Pour Nicolas Arpagian, avec Wikileaks, nous sommes au-delà de la simple hacker attitude : « On a très clairement quitté la performance désintéressé des premiers hackers dont le seul but était de dire "j'y suis arrivé". Pourquoi ? Parce que les codes pénaux internationaux ont intégré le fait que pénétrer dans un système informatique autre est déjà en soi une infraction. Dans le cas de Wikileaks, il n y a pas eu d'effraction. Le soldat qui a eu accès aux données les avait déjà à sa disposition. On n’a volé aucun code, on n’a brisé aucun mur informatique et on a répercuté via la caisse de résonnance Internet beaucoup d'informations. La conclusion qu'on peut en tirer en matière de sécurité de l'information, ou de secret, c'est qu'il n'y a pas une ligne Maginot technologique, une barrière de sécurité technologique inviolable, car il y aura toujours le facteur humain ». Si cette guerre de l'information s'est globalisée pour couvrir un espace informationnel de plus en plus vaste, elle concerne aujourd'hui de nouveaux acteurs (internautes, blogueurs, twitteurs, facebookeurs, fournisseurs d'accès, mais aussi la ménagère de plus de 50 ans) qui disposent chacun d'un pouvoir virtuel d'action en participant à l'élaboration et au développement de cet espace. Ce pouvoir n'est plus militaire ; il appartient au domaine privé et il s'est révélé d'une efficacité politique insoupçonnable lors des soulèvements révolutionnaires en Tunisie et en Egypte. Ici, pas de Kalachnikov, d'entraînement, de stratégie militaire, de vrais leaders... On se bat pour ses idées, avec les armes de l'intelligence. 
Capture d'écran de la chaîne Al Jazeera (Fevr.2011)
C'est une guerre du sens. Le Colonel François Chauvency dans l’ouvrage collectif Cyberguerre et guerre de l’information (Editions Lavoisier 2010), conçoit cette guerre du sens comme « la direction souhaitée et réfléchie par les différents acteurs, en fonction de leurs intérêts stratégiques et du futur qu'ils entrevoient. Elle s'appuie sur des valeurs constituant l'idéologie de ces acteurs, la confrontation de ces idéologies conduisant à une situation d'affrontement ou de guerre ». A travers ces événements, quand bien même le soulèvement est né et s'est concrétisé dans la rue, on ne peut nier l'importance des acteurs privés tels que Facebook, Google, Twitter ou YouTube, mais aussi de la chaîne de télévision Al Jazeera, véritable voix de la révolution dans ces deux pays. Muselée ou interdite durant plusieurs jours en Egypte, le gouvernement en place à l'époque a rapidement compris qu'il était contre bénéfique d'interdire à Al Jazeera d'émettre. Entre le 28 janvier et le 2 février 2011, le gouvernement commet une nouvelle erreur stratégique et décide de couper l'accès Internet à la population. Durant plusieurs jours aucun site égyptien n'est accessible de l'intérieur et à l'extérieur du pays. Or, le 2 février, les groupes de télécommunications Vodafone Egypt et Etisalat rétablissent les premiers serveurs et le Web égyptien se réveille. Quelques jours après l'interruption, on peut chiffrer le montant total des pertes pour le pays : 90 millions de dollars ! Nicolas Arpagian nous rappelle que le réseau n'est pas un gaz, qu’il appartient au domaine de la physique : « Internet fonctionne grâce à des tuyaux, qu'ont peut filtrer, qui se bouchent et qui, parfois, dans les cas extrêmes, peuvent se couper. Dans ces grands mouvements d'opinion publique, le vecteur de communication est dans les mains d'opérateurs privés. Au moment du mur de Berlin vous aviez Radio Free America, vous aviez des medias financés par des gouvernements, des Etats. Là, vous avez une entreprise comme Twitter, une autre comme Facebook ou Google et la question qu'on peut se poser c'est : qu'est-ce qui fait qu'elles maintiennent leur présence et leurs services durant un conflit ? En échange de quoi ? Et qu'est-ce qui les ferait renoncer ? ».

Campagne publicitaire créé pour le Festival Fantasporto 2011


Kill switch

De nombreux débats ont suivis ces événements, notamment aux Etats-Unis où l’on a beaucoup discuté d’un projet de loi visant à attribuer au Président américain une sorte d’interrupteur du web (« Kill switch », à l’image du bouton rouge pour déclencher une nouvelle guerre mondiale), en cas de crise majeure dans le pays. Les opposants voient cette loi comme une violente atteinte à la liberté d’expression. Mais les partisans de ce projet se veulent rassurants, et expliquent que cette loi ne donnerait pas au gouvernement le pouvoir de couper Internet aussi facilement... Ce n’est pas le cas en Lybie, où le fils Kadhafi, à la tête du premier fournisseur d’accès à Internet national, décide le 4 mars de couper net l’accès au réseau. Seules les communications de téléphones portables libyens et les SMS passent. Cette coupure suit la première contre-offensive terrestre de l’armée de Kadhafi pour reprendre les villes aux mains des rebelles. La France est-elle épargnée ? Pas si sûr… Après les mesures de suspension de l'accès à Internet de la loi HADOPI et les appels à l'interdiction de l'hébergement de WikiLeaks, le pays glisse manifestement un peu plus dans le camp des pays hostiles à l'Internet libre mais soit disant « civilisé ». Comme l’atteste également la validation, par le Conseil Constitutionnel, de l’article 4 de la loi Loppsi 2 qui autorise le blocage de certains sites a contenu pedo-pornographique par une autorité administrative et non pas un juge… Preuve que la guerre de l’information est aussi le symptôme aigu d’une civilisation occidentale qui peine aujourd’hui à définir un véritable projet de démocratie globale, une véritable vision sur le monde futur qui nous échappe.





http://www.huyghe.fr/ François-Bernard Huygue "Quatrième guerre mondiale. Faire mourir et faire croire (Ed.du Rocher)
http://www.arpagian.net/ Nicolas Arpagian "La cybersécurité" (Ed. Que sais-je/Puf)
Cyberguerre et guerre de l'information Texte du Colonel François Chauvency
(Editions Lavoisier)

Thursday, March 17, 2011

"Cry Baby: The Pedal That Rocks The World" a documentary by Joey Tosi


Cry Baby: The Pedal That Rocks The World tells the story of the wah wah effect pedal, from its invention in 1966 to the present day. Musicians, engineers, and historians discuss the impact of the pedal on popular music and demonstrate the various ways it has been used, as well as how its evolution has improved the ability of artists to express themselves musically. The film features interviews with Brad Plunkett, the inventor of the pedal, plus many other musical luminaries such as Ben Fong-Torres, Eddie Van Halen, Slash, Buddy Guy, Art Thompson, Eddie Kramer, Kirk Hammett, Dweezil Zappa, and Jim Dunlop. These professionals explain how a musical novelty transcended convention and has become timelessly woven into the fabric of modern pop-culture.

Wednesday, March 02, 2011

Le grand retour du GIF animé (Animated GIFs strike back)


Le format GIF, pour Graphics Interchange Format est le premier format d'images a être accepté en 1993 sur le navigateur web graphique NCSA Mosaic. A cette époque Internet se dôte alors d'images. En quelques mois apparaissent alors une multitude d'animations GIF (Animated Gif).

En 1996, le GIF animé est célébré partout dans le monde grâce à cette courte animation de quelques secondes (Dancing Baby) qui met en scène un bébé en couches culottes qui se trémousse. Dancing Baby devient la mascotte de milliers de sites Internet et de forums de l'époque, il est un des premiers phénomènes sur le web. Dancing Baby passe même sur CBS et se retrouve régulièrement cité dans la série qui cartonne à l'époque Ally MacBeal. Il revient régulièrement dans différents épisodes sous forme d'hallucinations. Dancing Baby fait même une pub pour le loueur de cassettes vidéo (sniff) Blockbuster ( aujourd'hui en faillite). A cette époque très ancienne (1996), Justin Bieber vient d'avoir a peine 2 ans, il a l'âge de l'enfant... Ma fille naîtra un an plus tard... De là a y voir un rapprochement je laisse les historiens faire leur travail...


Les séquences GIF animées qui foisonnaient au milieu des années 90 ont ensuite disparu de nos écrans au début des années 2000, pulvérisées par la vidéo et les séquences d'animations Flash. En 2011 elles sont de retour.

Pourquoi ?

Première chose intéressante, le GIF était jusqu'en 2004, un format d'image propriétaire qui appartenait donc à quelqu'un, à savoir la société Unisys (spécialisée en biométrie). Depuis 2004, le format est tombé dans le domaine public, on peut donc l'utiliser librement et développer des logiiels libres qui permettent de créer ces animations. Mais pendant de nombreuses années les webmaster refusèrent d'utiliser les images GIF, lui préférant d'autres formats libres.

L'autre raison du succès actuel des GIF animés c'est la pub. Les bannières qui clignotent à la périphérie de nos blogs sont créées sous ce format. En quelques années il y a donc un savoir faire qui s'est créé autour de cette forme d'animation d'images par images et aujourd'hui on voit apparaître certains travaux intéressants sous forme de micro-films, comme celui-ci.

“This is pretty much the worst video ever made.”


If we don't remember me
Dancing Baby Museum