Monday, January 31, 2005

Le casse de la cinémathèque ou comment j'ai piraté Jean Pierre Melville




melville

Cela fait des années que je ne suis pas allé à la cinémathèque. Trop loin de chez moi, plus le temps… J’ y ai vu des dizaines de films alors que j’étais étudiant en cinéma. Aujourd’hui, j’ai une ligne ADSL et j’ai dû télécharger trois films en deux ans, « Warriors » de Walter Hill, « Snake of June » de Shinya Tsukamoto et le troisième j’ai oublié.
Récemment, un ami m’a dit « je me suis fait l’intégrale Jean Pierre Melville sur Internet ». Stupeur, je savais qu’on pouvait télécharger pas mal de films sur les réseaux Peer to Peer, mais de là à se faire l’œuvre intégrale d’un réalisateur en 20 gigas, l’idée ne m’avait même pas eflleuré. Télécharger l’intégrale de Jean Pierre Melville, c’est une preuve de bon goût, mais c’est tout de même du travail : 15 films à télécharger, il faut le vouloir. J’ai alors compris que ces réseaux étaient devenus simplement la plus grande cinémathèque du monde.

Le téléchargement de films sur Internet, posent d’autres questions autrement plus passionnantes que le simple fait de savoir si télécharger est interdit ou pas. Une chose m’a particulièrement frappé lors de cette discussion. J.B a vingt cinq ans et apprécie le cinéma comme certains de mes élèves de Terminale, avec intelligence et goût. J.B n’a pas de carte annuelle de la Cinémathèque Française, mais dispose d’un Ibook G4 (a 1euros labellisé Jean Pierre Raffarin) et d’une connexion à haut débit sur Internet. L’intégrale de Jean Pierre Melville voilà comment il se l’est faite.

L’intégrale Jean-Pierre Melville : Mode d’emploi

1) Passage obligé pour les intégrales, l’IMDB, l’Internet Movie Data Base, pour la filmo complète du gars. J.B n’est pas un spécialiste de Jean Pierre Melville, il connaît le réalisateur par l’influence qu’il a sur certains réalisateurs contemporains, John Woo et Quentin Tarantino en tête . 2) Recherche d’un site Internet avec des liens « bittorent » pointant vers les œuvres du maître. 3) J.B lance les liens en téléchargement et ensuite attente (1 jours, 2 jours, 1 semaine), tout dépend de la vitesse de connexion dont il dispose. Télécharger un film, ce n’est pas comme télécharger un morceau de musique, c’est souvent long et chiant 4) Une fois le téléchargement effectué et les films enregistrés sur son ordinateur, J.B va utiliser un logiciel de visionnage de vidéo Quicktime, Windows Media Player ou un logiciel français "VLC" de lecture de fichiers vidéos. « Son » festival Jean Pierre Melville peut commencer.

"Pollock" Ed Harris

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Ma consommation de cinéma en un mois

Voilà en un mois les titres et l’argent investit pour ma consommation de cinéma durant le mois de Janvier 2004. Nous sommes un couple avec deux enfants, vivant dans la grande banlieue parisienne. Le premier cinéma est a dix kilomètres du domicile.

Films vus au cinéma

Aucun

DVD achetés : « Les espions » de Clouzot achetés 4 euros à la Fnac St Lazare en solde, « Olympia » de Leni Rivensthal, même prix soldés d’un import japonais à 50 euros. « Time stars » de David Saperstein (2 euros) et « Golddigger, mon ami robot » de Maurice Singer (2 euros) Total : 12 euros.

Cette semaine en téléchargement sur mon écran


Closer.
Les indéstructibles

Pourquoi ? Gros Blockbusters, rentabilisés 10 fois à travers le monde. Pas envies de payer 8 euros dans une salle de cinéma.

DVD Loués au Vidéo-Club

DVD loués lors des 3 dernières semaines (4 euros la journée) : « Simone », « Insomnie », « Shrek 2 », « Petit frère des ours », « Big Fish » : Total 20 euros.

DVD prêté : « Pollock » de Ed Harris avec Ed Harris. http://www.pkf.org/

Films vus sur le satellite

Une vingtaine
Prix de l’abonnement : 35 euros

Somme totale investie dans l’industrie cinématographique pour une famille de quatre personnes en Janvier 2004 :

67 euros

Tuesday, January 11, 2005

A Scanner Darkly

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Originally uploaded by Thomas Cazals.
Richard Linklater, réalisateur de "Waking Life"(2001) termine en ce moment l'adaptation du roman de Philip K.Dick "Substance Mort". Premières images de Keanu Reeves et de Wynona Rider dans "A scanner Darkly". Linklater réutilise dans cette adaptation la technique qui lui permet de donner aux images cette impression de cartoon, même si au départ les images réelles sont tournées en DV.